Claude Hédin

Hommage à Claude Hédin

Claude Hédin avait fait beaucoup pour l’Ardèche. Il vient de nous quitter.

Claude Hédin vient de tirer sa révérence

Nous n’avions pas connu de véritable pandémie en France depuis un siècle, si bien que nous faisions tous comme si elles ne pouvaient exister. Et puis, quand le virus est arrivé en France, nous n’y avons pas vraiment cru. Et voilà qu’aujourd’hui, l’un des nôtres vient de tirer sa révérence.

Je voudrais rendre un hommage tout particulier à Claude : mes premières participations aux manifestations de l’association des Ardéchois à Paris consistaient à assister aux visites d’expositions. Rapidement, Claude est venu me trouver et m’a demandé si je voulais bien faire le compte-rendu de cette sortie pour l’Ardèche parisienne. J’ai accepté. Puis il a réitéré cette demande plusieurs fois. Ainsi, grâce à lui, de membre passif, j’ai commencé à participer activement à l’association.
Toujours calme, exprimant une grandeur qui n’était pas que physique, Claude gardait un petit sourire discret au coin de la bouche qui faisait écho à des yeux doucement rieurs. Mais en même temps, une forte allure lui donnait une prestance imposante. Le chapeau qu’il mettait souvent correspondait si bien à cette image qui reflétait une exquise bonhommie.
Toute l’équipe des Ardéchois à Paris se joint à moi pour le faire vivre longtemps par la mémoire.
Nous avons une pensée toute particulière pour sa famille et spécialement pour sa femme Françoise que nous connaissions tous si bien, puisqu’ils ont toujours été impliqués ensemble dans notre association.

Benoit Pastisson

 

Une Rencontre…

Nous partagions les mêmes vacations à l’hôpital, mais - la dentisterie a aussi ses spécialités - ils s’occupaient de redresser les dents des enfants et moi de prothèse chez les adultes.

Toujours discrets, Claude et Françoise traversaient à peine la salle des enseignants pour poser leur manteau afin d’être au plus vite auprès des étudiants. Bref, nous nous croisions sans nous rencontrer jusqu’au jour- c’était la fête du service - où Claude sortit une bonne bouteille de chez ses cousins Michelas : c’était du Cornas !

In vino veritas : nous échangeâmes quelques propos sur l’Ardèche, et sans doute déjà sur le Mastrou. Nos liens s’établirent. Quelques années plus tard, je confiais à Claude avoir acquis une maison, bien sûr près du train, et m’apprêtais à devenir néoardéchois. Il me demanda alors de venir avec mon carnet de chèques la semaine suivante… J’obtempérais et il m’apprit être président de L’Amicale des Ardéchois à Paris et m’invita à y adhérer. Nos liens personnels se sont encore resserrés, mais surtout, grâce au soutien de Claude, par l’acceptation d’un long article dans l’Ardèche Parisienne, plusieurs fois repris comme référence, par la rencontre du regretté Gérard Descours, alors maire-adjoint de Lamastre puis celle de Jean-Louis Balandraud, alors au Comité National du Tourisme, il a été possible de contribuer à faire la promotion de la réouverture du Mastrou, que les pouvoirs publics semblaient plus considérer comme un boulet que comme une richesse.

Tu n’auras pas ta plaque comme sauveteur du Mastrou, et pourtant… Au revoir ami

Gérard Girot
Président de la SGVA, association de soutien au Mastrou, de 2010 à 2017.